obéit ainsi à Dieu, qu’Isaac obéit ainsi à Abraham. Mais il y a plus : Isaac ne se plaint même pas ; Dieu ne permet pas qu’Abraham soit tenté au-delà de ses forces. Il n’y a qu’un Père qui puisse entendre ce cri d’angoisse de son enfant : « Père ! que cette coupe passe loin de moi ! » et continuer le sacrifice. 10. Jusque-là, mais pas plus loin, dit Dieu à l’épreuve. Ce qu’il voulait, ce n’était pas le sang d’Isaac, c’était le cœur d’Abraham, et ce cœur, il l’a obtenu en plein. 11. Me voici : toujours
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